Vos questions fréquentes

Voici les questions les plus fréquemment posées à un ostéopathe.

Cliquez sur la question pour faire apparaître la réponse

Mon médecin doit-il me délivrer une ordonnance pour consulter un ostéopathe ?

Depuis les décrets d’application publiés en mars 2007 les ostéopathes sont des praticiens de première intention.

C’est-à-dire qu’ils sont habilités à recevoir directement le patient sans prescription médicale. Il n’est donc pas nécessaire de consulter un médecin préalablement.

L’ostéopathie représente-t-elle des dangers ?

L’ostéopathie n’est pas dangereuse en soi. Par contre, il existe des contre-indications à certaines techniques ostéopathiques.

L’ostéopathe choisit alors dans une large gamme de techniques celles qui seront le plus appropriées à votre condition.

 

Grâce à sa formation, il est tout à fait en mesure de vous réorienter vers un spécialiste si votre cas ne relève pas de l’ostéopathie ou s’il existe des contre-indications à la pratique de ces techniques en raison de votre état de santé.

Combien de séances d’ostéopathie faut-il ?

C’est à votre praticien de vous indiquer combien de séances seront nécessaires.

Le nombre de consultation s’établit en fonction du motif de consultation, de l’ancienneté du trouble à traiter (un trouble ancien peut nécessiter plusieurs séances pour être entièrement soulagé) et de l’implication du patient dans son traitement.

 

Une seule séance peut suffire mais si plusieurs sont nécessaires une amélioration sera ressentie entre chacune.

Au cours d’une séance doit-il nécessairement y avoir un craquement ?

Non. Il y a de nombreuses façons de redonner du mouvement à une articulation.

L’ostéopathe possède de nombreuses techniques afin de pouvoir adapter son traitement en fonction de la « dysfonction » et en fonction du patient.

Contrairement à l’idée reçue le craquement articulaire n’est en aucun cas un signe de réussite ou de dangerosité de la technique.

Les manipulations provoquant un éventuel craquement ne sont pas systématiques et vont occuper moins d’1/3 de la pratique de l’ostéopathe. Elles consistent en des ajustements spécifiques qui ne dépassent pas les limites physiologiques des tissus.

J’ai de l’arthrose, l’ostéopathie peut-elle agir ?

L’arthrose est une pathologie dégénérative du cartilage articulaire. Un traitement ostéopathique précoce permettra de réduire la douleur et limitera l’amplification du phénomène dégénératif.

Je me sens bien, pourquoi irai-je voir un ostéopathe ?

L’ostéopathie a une action à la fois préventive et curative. Vous connaissez généralement bien les effets curatifs de l’ostéopathie.

Néanmoins, en travaillant sur la mobilité et sur l’équilibre général du corps, l’ostéopathe permet à l’organisme une harmonie et une meilleure réaction face aux agressions extérieures.

C’est le rôle préventif d’une visite annuelle chez l’ostéopathe.

À partir de quel âge peut-on consulter un ostéopathe ?

Dès la naissance il est intéressant d’amener votre bébé chez l’ostéopathe afin de vérifier les asymétries crâniennes et posturales liées à l’accouchement.

Il n’y pas d’âge pour commencer un suivi ostéopathique. Il est bien sûr possible de consulter tout au long de la vie d’enfant, d’adolescent ou d’adulte.

Les consultations sont-elles remboursées par la sécurité sociale ?

Les consultations ne sont pas remboursées par la Sécurité Sociale. L’ostéopathe est donc libre de fixer ses honoraires.
En revanche une large majorité de mutuelles rembourse les actes ostéopathiques.

 

Les mutuelles qui remboursent l’ostéopathie

Comment demander la prise en charge d’une séance par sa mutuelle ?

Pour être remboursé par votre mutuelle, il faut tout d’abord vous assurer que l’ostéopathie soit prise en charge.

Ensuite il vous suffit d’envoyer la note d’honoraires délivrée par votre ostéopathe en y renseignant correctement votre numéro de sécurité sociale ainsi que votre numéro de mutuelle.

Que signifie D.O. ?

Les initiales « D.O. » signifient « diplômé en ostéopathie ». Le diplôme d’ostéopathie est délivré suite à une formation complète de 5 ans minimum, l’obtention d’un clinicat et la soutenance d’un mémoire.

Ces initiales sont donc garantes d’un haut niveau de compétence et assurent une sécurité au patient.